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20 Novembre
Scénographie I Théâtre I 2011

Le texte de Lars Norén met en scène un seul acteur qui incarne un homme sur le point de décharger son arme sur le public. Une situation dérangeante qui ne cherche en rien à rendre le spectateur confortable puisque le tireur l’interpelle directement tout au long de la représentation.

 

La proposition se détaille essentiellement en deux gestes. Le premier a consisté à rapprocher les gradins au plus près du mur qui lui fait face créant ainsi une impression de cul-de-sac. Le second s’est incarné dans l’élaboration d’un système d’éclairage couvrant l’ensemble des gradins et dont la structure rend invisible les sources lumineuses depuis les sièges. Au moment de leur entrée par l’avant des gradins et devant l’acteur déjà en place, les spectateurs ne soupçonnent pas que cette lumière, oppressante, ne les quittera pas de la représentation. Par contre le moment où cette réalité les frappait était absolument remarquable.

De Lars Norén

Traduction de Katrin Ahlgren

Mise en scène de Brigitte Haentjens

Costumes de Yso

Éclairage de Claude Cournoyer

Accessoires de Julie Measroch

 

Une production de Sibyllines présentée au Théâtre la Chapelle, Montréal

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