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Scénographie I Théâtre I 2006

Un portrait psychique et littéraire de l'écrivaine Virginia Woolf dans un espace créé à partir d’une oeuvre et de la vie d’une artiste et non pas à partir d’un texte préexistant. Nous avons créé une sorte de métaphore construite du jardin, de la mer et des vagues si chères à Woolf mais aussi de son trouble, de sa fragilité et de son incessante marche entre passé, présent et futur. Virginia Woolf est une figure emblématique du passage du 19e au 20e siècle, avec un pied dans la tradition et l’autre dans la modernité, toujours en mouvement et pourtant toujours immobile.

 

La structure reprend la figure de la libellule avec un corps central, support aux appareils d’éclairage, et deux « ailes », supports d’images vidéo, se déployant de chaque côté. Contrairement au papillon, la libellule ne se transforme pas dans un cocon mais se métamorphose complètement d’un insecte à un autre. Une coïncidence inconsciente sans doute mais à l’image d’Orlando, le principal personnage incarné sur scène qui se réveille un matin dans le corps d’une femme.

 

D'après Virginia Woolf

Mise en scène de Brigitte Haentjens

Costumes de Julie Charland

Éclairage de Claude Cournoyer

Images de Yanick Mac Donald et Simon Laroche

 

Une co-production de Sibyllines avec l’Usine C, présentée à  l’Usine C, Montréal et au Centre National des Arts, Ottawa

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